Ce n'est pas grave, on fait tous des petites ou plus grosses erreurs, des boulettes.
Les erreurs ont de l'importance, elles résultent notre force, nos faiblesses.
Elles sont notre chemin.
Etetage .lundi 11 janvier 2016, 10:00:33
jeudi 29 juin 2017
Un article complet sur la pollution de Pékin et dans le monde, allez !
Dans Pékin pollué, la nuit en plein jour
Le 1er décembre était un jour d’« airpocalypse » à Pékin. La nuit en pleine journée. Et des données plutôt alarmantes : un indice de la qualité de l’air (AQI) de 619 et un taux de particules fines de 680 microgrammes par mètre cube, soit près de 30 fois plus que le seuil maximal recommandé par l’OMS… En dépit de ces niveaux records, l’alerte a été maintenue à l’orange, qui précède le niveau maximum rouge.
Plus d’un millier d’usines ont reçu l’ordre de fermer. La blogosphère chinoise, elle, oscille entre rire et larmes : y circulent des photos de sites touristiques connus dont les monuments ou immeubles iconiques, invisibles derrière l’épais brouillard, ont été redessinés au crayon.
A l’Institut de pédiatrie de la capitale, difficile de dire s’il y a plus de monde en cette journée de pollution : la salle des inhalations n’est pas pleine. Des parents font respirer leur enfant dans un embout en caoutchouc relié par un tuyau à une sorte de réservoir – il ne s’agit pas d’oxygène, mais d’un mélange médicamenteux. La famille Li, venue du sud de Pékin, a passé une heure et demie dans les bouchons. Leur bébé d’1 an a du mal à respirer. La pollution a aggravé les choses. Parfois, M. Li songe à déménager : « Quand notre fils sera grand, on ira peut-être au Guangxi [province du sud de la Chine] », déclare pensivement ce père de famille.
« Rendre Pékin vivable »
La pollution de l’air au quotidien, et à plus forte raison un épisode d’« airpocalypse » comme celui de ces derniers jours, interroge sur les mesures à prendre pour se protéger. Les recommandations sont de « rester à l’intérieur ». Mais sans purificateur, l’air y est en réalité d’aussi mauvaise qualité qu’à l’extérieur. Et il est souvent à peine meilleur avec un purificateur si l’appartement n’est pas efficacement isolé.
Dans ce domaine, Pékin est devenu un foyer d’innovation : toutes sortes d’initiatives ont vu le jour. Un Suisse a ainsi mis au point une sorte de « pollutiomètre », un appareil de mesure très bon marché (environ 75 euros). Des professionnels proposent aux expatriés des devis pollution pour plusieurs centaines d’euros.
Les Français Yann Boquillod et Hervé Robin, eux, ont lancé leur propre application, AirVisual. Celle-ci donne la qualité de l’air à Pékin et dans 5 000 villes à travers le monde et fournit des prévisions à trois jours. « On modélise les données météo et pollution. Un algorithme basé sur l’intelligence artificielle apprend des résultats pour tirer sans cesse de nouvelles conclusions », explique Yann. Leur start-up est aussi en train de mettre au point un appareil personnel de mesure de la qualité de l’air précis et abordable.
L’enjeu est de permettre aux gens d’améliorer leur degré de protection et de sécuriser leur intérieur. « On veut rendre Pékin vivable pour le plus grand nombre de gens possible », clame Yann. Leur appareil ne sera en vente qu’en janvier. En attendant, le jeune entrepreneur se rend lui-même chez des gens qui le lui demandent pour les sensibiliser – il effectue une dizaine de visites par semaine. Nous l’accompagnons chez Mme Shao, une femme au foyer de 37 ans, très active et consciente des défis environnementaux.
Pourtant, Mme Shao a quelque peu sous-estimé les capacités de son petit purificateur d’air. L’appareil de Yann indique 190 microgrammes par mètre cube. Le filtre est usagé et l’appareil ne suffit pas pour l’appartement. En outre, le « pollutiomètre » indique 700 microgrammes par mètre cube à proximité de l’humidificateur – dont l’eau n’est pas purifiée. La mère de famille ne veut pas s’en faire outre mesure, elle pense qu’il faut aussi « s’adapter aux conditions de vie à Pékin ». Mais le diagnostic l’a motivée pour « sécuriser » davantage son foyer. Dans son entourage de femmes au foyer éduquées, certaines paniquent : une voisine a pris ce matin un vol pour l’île tropicale de Hainan.
Plus de trente stations de mesure
Le petit club de fitness de Zhang est encore moins bien loti que Mme Shao. Sensible à la pollution, ce patron a investi dans un purificateur d’air et en est plutôt fier. Mais, avec le chauffage hivernal, lui et ses moniteurs de gym ouvrent souvent la fenêtre ou la porte d’entrée – or les couloirs des immeubles brassent un air souvent plus vicié qu’à l’extérieur. Résultat : un indice de la qualité de l’air de près de 400 microgrammes par mètre cube en intérieur. Là aussi, le purificateur est insuffisant. Et les arrivées d’air trop nombreuses.
En savoir plus sur http://www.lemonde.fr/planete/article/2015/12/02/pollution-a-pekin-la-nuit-en-plein-jour_4822035_3244.html#cWbdZ7gSTimokDbI.99
Avec les crises récurrentes de pollution qui frappent Pékin et d’autres villes chinoises, les autorités ont cessé de se réfugier dans le déni : la capitale est équipée de plus de 30 stations de mesure de la qualité de l’air qui indiquent toutes le taux de particules fines.
Et les Pékinois ont pris l’habitude de vérifier en permanence, grâce aux applications de leurs téléphones portables, la qualité de l’air dans leur ville.
Sources : Le monde
Répercution sur le quotidien des enfants
Les établissements scolaires de Pékin vont suspendre pour trois jours toutes leurs activités en extérieur,
en raison de nouveaux pics de pollution atmosphérique, ont annoncé dimanche les médias officiels,
une semaine après un cauchemardesque épisode d'«airpocalypse» dans la capitale chinoise.
«Les jardins d'enfants, écoles primaires et établissements secondaires devront suspendre leurs activités conduites en extérieur de lundi à mercredi»,
en raison d'une nouvelle «alerte orange» émise par les autorités, a indiqué l'agence étatique Chine nouvelle, citant le bureau municipal de l'Education.
Avec des températures hivernales en-dessous ou autour de zéro,
Pékin a été noyé en début de semaine dans un dense brouillard polluant blanchâtre imprégné d'une âcre odeur de charbon,
qui limitait très fortement la visibilité. La densité de particules de 2,5 microns de diamètre (PM 2,5),
particulièrement dangereuses pour la santé, avait atteint lundi et mardi plus de 600 microgrammes par mètre cube,
selon les niveaux de référence mesurés par l'ambassade américaine à Pékin.
L'Organisation mondiale de la santé (OMS) recommande un plafond moyen de seulement 25 microgrammes par vingt-quatre heures.
« Airpocalypse » en pleine COP21
Ces microparticules polluantes sont accusées d'être impliquées dans des centaines de milliers de décès prématurés en Chine, où les épisodes d'«airpocalypse» sont fréquents et provoquent le vif mécontentement des populations citadines. Pékin avait déjà déclenché le weekend dernier l'«alerte orange», son niveau d'alerte pollution le plus élevé cette année,
et les autorités avaient enjoint les habitants à «éviter le plus possible de sortir». Dimanche, les relevés de l'ambassade américaine faisaient état d'une densité de particule PM 2,5 allant jusqu'à 287 microgrammes par m3 à Pékin, soit près de 12 fois supérieur au plafond recommandé par l'OMS.
Premier pollueur mondial, la Chine a annoncé mercredi son intention de réduire de 60% les rejets des «principaux polluants» de ses centrales au charbon d'ici 2020, en modernisant leurs infrastructures. Dévoilée alors que la conférence sur le climat (COP21) bat son plein à Paris, cette annonce du gouvernement vise surtout --de l'avis des analystes-- à apaiser quelque peu l'exaspération populaire.
sources : 20 minutes
Hasard du calendrier,
alors que débute la COP21, Pékin suffoque ce lundi sous un épais brouillard polluant d'une densité record cette année.
Avec des températures hivernales en-dessous ou autour de zéro,
la capitale chinoise était noyée dans une brume blanchâtre imprégnée d'une forte odeur de charbon,
et la densité de particules dangereuses y était supérieure de plus de 20 fois au
niveau d'exposition recommandé par l'Organisation mondiale de la santé (OMS).
D'autres villes de la Chine du Nord sont également touchées.
A 17 heures (10 heures en France), la densité de particules de 2,5 microns de diamètre (PM 2,5) atteignait 625 microgrammes par mètre cube d'air,
selon les niveaux de référence mesurés par l'ambassade américaine à Pékin. Un peu au sud-est de Pékin, le pic atteignait 976.
Le plafond maximum admis par l'OMS est de 25. De par leur taille,
ces particules pénètrent dans les poumons et sont à l'origine de centaines de milliers de décès prématurés en Chine chaque année.
«Tout le monde doit éviter de sortir»
Les niveaux atteints dans les villes de la province voisine du Hebei dépassaient également largement les 500,
selon les chiffres officiels. Après des indices autour de 400, Pékin a déclenché ce weekend l'«alerte orange»,
son niveau d'alerte pollution le plus élevé cette année. «Tout le monde doit éviter le plus possible de sortir»,
même les personnes en bonne santé, précisait ce lundi le site officiel de la météo chinoise.
L'alerte orange chinoise prévoit notamment que les enfants dans les écoles ne doivent pas sortir à l'extérieur,
et certaines usines doivent suspendre leur activité. «On peut à peine voir les gens devant nous»,
se plaignait un habitant sur Sina Weibo, l'équivalent chinois de Twitter.
L'arrivée d'un front froid prévue mardi devrait aider à dissiper la sévère pollution actuelle dans le nord de la Chine,
a indiqué le Bureau de la protection environnementale sur son site internet.
La montée des eaux s'accélère en Chine
Un phénomène qui sonne comme un rappel à l'urgence climatique pour l'ouverture de la conférence de Paris,
que le président chinois Xi Jinping devrait «galvaniser» selon la presse officielle qui parle d'«airpocalypse».
Principal émetteur de gaz à effet de serre, premier producteur et consommateur mondial de charbon,
la Chine devrait jouer un rôle-clé dans les négociations lors de la COP21. Deuxième économie mondiale,
la Chine a relâché dans l'atmosphère entre neuf et 10 milliards de tonnes de dioxyde de carbone en 2013,
soit près de deux fois plus que les Etats-Unis et environ 2,5 fois plus que l'Union européenne.
Le ministère chinois des Sciences et Technologies vient par ailleurs de publier un rapport de 900 pages en chinois détaillant les avis de 550 experts sur les scénarios du changement climatique en Chine,
selon le New York Times. Ce document fait état de divergences entre les conseillers du gouvernement sur la date de 2030 à laquelle la Chine devra stabiliser ses émissions.
Les experts chinois auraient aussi relevé que la montée des eaux sur la côte orientale du pays était plus rapide que dans le reste du monde et pourrait atteindre 40 à 60 cm d'ici la fin du siècle,
selon le New York Times.
sources : le parisien
Les indices, que faut il faire en cas de pollution, d'où vient elle ? les sources ?
http://aqicn.org/city/france/loire/angers/beaux-arts/fr/
site intéressant pour savoir l'air de la ville est respirable ou non
Page gauche :
Petite carte pour situer Pékin
Zoom sur l'actualité Pékin une grande photo sur le nuage de pollution
petit zoom sur la maman qui garde des enfants avec les indices pollution
petit intérieur zoom sur les écoliers joint d'une photo d'enfant avec des masques
que faut il faire ? remise en question sur le monde avec la cop21
Page droite :
Antécédent de pollution en Chine et sources de pollution
Pollution à l'échelle mondiale une carte avec les points sur les villes sujettes
Tableau avec les différentes qualités d'air,
montrer l'air de Nantes
Non, Pékin n'est pas la ville la plus polluée du monde
Pollution, les 10 capitales les plus polluées de la planète
faire une carte ?
1 New Delhi (Inde) 153 microgrammes par m3
2 Karachi (Pakistan) 117 microgrammes par m3
3 Doha (Qatar) 93 microgrammes par m3
4 Kaboul (Afghanistan) 86 microgrammes par m3
5 Dacca (Bangladesh) 86 microgrammes par m3
6 Le Caire (Egypte) 73 microgrammes par m3
7 Oulan-Bator (Mongolie) 68 microgrammes par m3
8 Abou Dhabi (Emirats arabes unis) 64 microgrammes par m3
9 Katmandou (Népal) 50 microgrammes par m3
10 Accra (Ghana) 49 microgrammes par m3
Idée photos : montrer les enfants avec des masques
refaire sous illustrator le tableau des indices de pollution y mettre des petits pictos
faire une liste des pays les plus pollués avec pour titre "non Pékin n'est pas la ville la plue polluée du monde"
Les origines de cette pollution
On l'appel AIRPOCALYPSE ce phénomène de pollution de l'air qui frappe la Chine chaque année
et enveloppe les grandes villes d'un épais brouillard toxiques. Pekin, Shanghai, Harbin, Chengou et même Lhassa la capitale tibétaine
sont fortement touchés. A l'origine de ce brouillard, deux causes principales; d'abord la production
d'électricité, notamment pour chauffer la population en hiver, d'autant que 70% de l'énergie
chinoise est produite à base de charbons dans plus de 1000 centrale à travers le pays, une consommation
record qui brûle chaque année la moitié de la production mondiale. Mais il y a aussi l'explosion
du trafic automobile. En l'espace de 7 ans le nombre de voitures à tripler dans le pays,
passant de 21 millions en 2005 à 74 millions en 2011. Aujourd'huis une voiture fait son apparition
dans le parc automobile chinois toute les deux secondes. Résultat dans certaines régions, les émissions de
de monoxydes de carbones, de dioxydes de souffres, ou d'amoniaque sont en constante augmentation.
Mais ce sont surtout les particules fines qui inquiètent la population. Les plus redoutables
s'appellent PM2,5. Elles mesurent 2,5 pm, s'infiltrent dans les poumons et leur concentration bat
depuis peu tout les records. A Pékin on a pu enregistrer jusqu'à 671pg microgrammmes de ces particules
par mètres cubes d'air, à Harbin plus au nord les 1000pg ont été franchis. Ce qui signifie 40 fois plus
que le seuil de 25 microgrammes recommandés par l'organisation mondiale de la santé. Les conséquences
sont dramatiques, en 2010 la pullution extérieure aurait fait plus d'un million de mort prématurés,
en grande partie à cause de cancer du poumon. A l'échelle de la planète, une personne sur trois qui
meurt prématurément de cette pollution est chinoise. Alors, face à cette catastrophe sanitaire,
le gouvernement promêt des mesures, à Pékin, ou Shangai par exemple, le nombre de nouvelles immatricultations
est limitée à 240 000, 120 000 ou 100 000 par an. Concernant l'industrie, les autorités promettent
de réduire ces émissions les plus polluantes de 30% en 5 ans. Et pour ce qui est du charbon,
sa part dans la production d'énergie devrait passer de 70% à 65% d'ici 2017. Mais ces promesses timides,
laissent septique, car Pékin se heurte aux grandes industries et aux gouvernements locaux pour
lesquels l'amélioration de la qualité de l'air est un obstacle au dévelloppement économique.
En attendant, la Chine continue de tousser, depuis le début de votre lécture 7 chinsois sont morts prématurément
à cause de la pollution.
Le 1er décembre était un jour d’« airpocalypse » à Pékin. La nuit en pleine journée. Et des données plutôt alarmantes : un indice de la qualité de l’air (AQI) de 619 et un taux de particules fines de 680 microgrammes par mètre cube, soit près de 30 fois plus que le seuil maximal recommandé par l’OMS… En dépit de ces niveaux records, l’alerte a été maintenue à l’orange, qui précède le niveau maximum rouge.
Plus d’un millier d’usines ont reçu l’ordre de fermer. La blogosphère chinoise, elle, oscille entre rire et larmes : y circulent des photos de sites touristiques connus dont les monuments ou immeubles iconiques, invisibles derrière l’épais brouillard, ont été redessinés au crayon.
A l’Institut de pédiatrie de la capitale, difficile de dire s’il y a plus de monde en cette journée de pollution : la salle des inhalations n’est pas pleine. Des parents font respirer leur enfant dans un embout en caoutchouc relié par un tuyau à une sorte de réservoir – il ne s’agit pas d’oxygène, mais d’un mélange médicamenteux. La famille Li, venue du sud de Pékin, a passé une heure et demie dans les bouchons. Leur bébé d’1 an a du mal à respirer. La pollution a aggravé les choses. Parfois, M. Li songe à déménager : « Quand notre fils sera grand, on ira peut-être au Guangxi [province du sud de la Chine] », déclare pensivement ce père de famille.
« Rendre Pékin vivable »
La pollution de l’air au quotidien, et à plus forte raison un épisode d’« airpocalypse » comme celui de ces derniers jours, interroge sur les mesures à prendre pour se protéger. Les recommandations sont de « rester à l’intérieur ». Mais sans purificateur, l’air y est en réalité d’aussi mauvaise qualité qu’à l’extérieur. Et il est souvent à peine meilleur avec un purificateur si l’appartement n’est pas efficacement isolé.
Dans ce domaine, Pékin est devenu un foyer d’innovation : toutes sortes d’initiatives ont vu le jour. Un Suisse a ainsi mis au point une sorte de « pollutiomètre », un appareil de mesure très bon marché (environ 75 euros). Des professionnels proposent aux expatriés des devis pollution pour plusieurs centaines d’euros.
Les Français Yann Boquillod et Hervé Robin, eux, ont lancé leur propre application, AirVisual. Celle-ci donne la qualité de l’air à Pékin et dans 5 000 villes à travers le monde et fournit des prévisions à trois jours. « On modélise les données météo et pollution. Un algorithme basé sur l’intelligence artificielle apprend des résultats pour tirer sans cesse de nouvelles conclusions », explique Yann. Leur start-up est aussi en train de mettre au point un appareil personnel de mesure de la qualité de l’air précis et abordable.
L’enjeu est de permettre aux gens d’améliorer leur degré de protection et de sécuriser leur intérieur. « On veut rendre Pékin vivable pour le plus grand nombre de gens possible », clame Yann. Leur appareil ne sera en vente qu’en janvier. En attendant, le jeune entrepreneur se rend lui-même chez des gens qui le lui demandent pour les sensibiliser – il effectue une dizaine de visites par semaine. Nous l’accompagnons chez Mme Shao, une femme au foyer de 37 ans, très active et consciente des défis environnementaux.
Pourtant, Mme Shao a quelque peu sous-estimé les capacités de son petit purificateur d’air. L’appareil de Yann indique 190 microgrammes par mètre cube. Le filtre est usagé et l’appareil ne suffit pas pour l’appartement. En outre, le « pollutiomètre » indique 700 microgrammes par mètre cube à proximité de l’humidificateur – dont l’eau n’est pas purifiée. La mère de famille ne veut pas s’en faire outre mesure, elle pense qu’il faut aussi « s’adapter aux conditions de vie à Pékin ». Mais le diagnostic l’a motivée pour « sécuriser » davantage son foyer. Dans son entourage de femmes au foyer éduquées, certaines paniquent : une voisine a pris ce matin un vol pour l’île tropicale de Hainan.
Plus de trente stations de mesure
Le petit club de fitness de Zhang est encore moins bien loti que Mme Shao. Sensible à la pollution, ce patron a investi dans un purificateur d’air et en est plutôt fier. Mais, avec le chauffage hivernal, lui et ses moniteurs de gym ouvrent souvent la fenêtre ou la porte d’entrée – or les couloirs des immeubles brassent un air souvent plus vicié qu’à l’extérieur. Résultat : un indice de la qualité de l’air de près de 400 microgrammes par mètre cube en intérieur. Là aussi, le purificateur est insuffisant. Et les arrivées d’air trop nombreuses.
En savoir plus sur http://www.lemonde.fr/planete/article/2015/12/02/pollution-a-pekin-la-nuit-en-plein-jour_4822035_3244.html#cWbdZ7gSTimokDbI.99
Avec les crises récurrentes de pollution qui frappent Pékin et d’autres villes chinoises, les autorités ont cessé de se réfugier dans le déni : la capitale est équipée de plus de 30 stations de mesure de la qualité de l’air qui indiquent toutes le taux de particules fines.
Et les Pékinois ont pris l’habitude de vérifier en permanence, grâce aux applications de leurs téléphones portables, la qualité de l’air dans leur ville.
Sources : Le monde
Répercution sur le quotidien des enfants
Les établissements scolaires de Pékin vont suspendre pour trois jours toutes leurs activités en extérieur,
en raison de nouveaux pics de pollution atmosphérique, ont annoncé dimanche les médias officiels,
une semaine après un cauchemardesque épisode d'«airpocalypse» dans la capitale chinoise.
«Les jardins d'enfants, écoles primaires et établissements secondaires devront suspendre leurs activités conduites en extérieur de lundi à mercredi»,
en raison d'une nouvelle «alerte orange» émise par les autorités, a indiqué l'agence étatique Chine nouvelle, citant le bureau municipal de l'Education.
Avec des températures hivernales en-dessous ou autour de zéro,
Pékin a été noyé en début de semaine dans un dense brouillard polluant blanchâtre imprégné d'une âcre odeur de charbon,
qui limitait très fortement la visibilité. La densité de particules de 2,5 microns de diamètre (PM 2,5),
particulièrement dangereuses pour la santé, avait atteint lundi et mardi plus de 600 microgrammes par mètre cube,
selon les niveaux de référence mesurés par l'ambassade américaine à Pékin.
L'Organisation mondiale de la santé (OMS) recommande un plafond moyen de seulement 25 microgrammes par vingt-quatre heures.
« Airpocalypse » en pleine COP21
Ces microparticules polluantes sont accusées d'être impliquées dans des centaines de milliers de décès prématurés en Chine, où les épisodes d'«airpocalypse» sont fréquents et provoquent le vif mécontentement des populations citadines. Pékin avait déjà déclenché le weekend dernier l'«alerte orange», son niveau d'alerte pollution le plus élevé cette année,
et les autorités avaient enjoint les habitants à «éviter le plus possible de sortir». Dimanche, les relevés de l'ambassade américaine faisaient état d'une densité de particule PM 2,5 allant jusqu'à 287 microgrammes par m3 à Pékin, soit près de 12 fois supérieur au plafond recommandé par l'OMS.
Premier pollueur mondial, la Chine a annoncé mercredi son intention de réduire de 60% les rejets des «principaux polluants» de ses centrales au charbon d'ici 2020, en modernisant leurs infrastructures. Dévoilée alors que la conférence sur le climat (COP21) bat son plein à Paris, cette annonce du gouvernement vise surtout --de l'avis des analystes-- à apaiser quelque peu l'exaspération populaire.
sources : 20 minutes
Hasard du calendrier,
alors que débute la COP21, Pékin suffoque ce lundi sous un épais brouillard polluant d'une densité record cette année.
Avec des températures hivernales en-dessous ou autour de zéro,
la capitale chinoise était noyée dans une brume blanchâtre imprégnée d'une forte odeur de charbon,
et la densité de particules dangereuses y était supérieure de plus de 20 fois au
niveau d'exposition recommandé par l'Organisation mondiale de la santé (OMS).
D'autres villes de la Chine du Nord sont également touchées.
A 17 heures (10 heures en France), la densité de particules de 2,5 microns de diamètre (PM 2,5) atteignait 625 microgrammes par mètre cube d'air,
selon les niveaux de référence mesurés par l'ambassade américaine à Pékin. Un peu au sud-est de Pékin, le pic atteignait 976.
Le plafond maximum admis par l'OMS est de 25. De par leur taille,
ces particules pénètrent dans les poumons et sont à l'origine de centaines de milliers de décès prématurés en Chine chaque année.
«Tout le monde doit éviter de sortir»
Les niveaux atteints dans les villes de la province voisine du Hebei dépassaient également largement les 500,
selon les chiffres officiels. Après des indices autour de 400, Pékin a déclenché ce weekend l'«alerte orange»,
son niveau d'alerte pollution le plus élevé cette année. «Tout le monde doit éviter le plus possible de sortir»,
même les personnes en bonne santé, précisait ce lundi le site officiel de la météo chinoise.
L'alerte orange chinoise prévoit notamment que les enfants dans les écoles ne doivent pas sortir à l'extérieur,
et certaines usines doivent suspendre leur activité. «On peut à peine voir les gens devant nous»,
se plaignait un habitant sur Sina Weibo, l'équivalent chinois de Twitter.
L'arrivée d'un front froid prévue mardi devrait aider à dissiper la sévère pollution actuelle dans le nord de la Chine,
a indiqué le Bureau de la protection environnementale sur son site internet.
La montée des eaux s'accélère en Chine
Un phénomène qui sonne comme un rappel à l'urgence climatique pour l'ouverture de la conférence de Paris,
que le président chinois Xi Jinping devrait «galvaniser» selon la presse officielle qui parle d'«airpocalypse».
Principal émetteur de gaz à effet de serre, premier producteur et consommateur mondial de charbon,
la Chine devrait jouer un rôle-clé dans les négociations lors de la COP21. Deuxième économie mondiale,
la Chine a relâché dans l'atmosphère entre neuf et 10 milliards de tonnes de dioxyde de carbone en 2013,
soit près de deux fois plus que les Etats-Unis et environ 2,5 fois plus que l'Union européenne.
Le ministère chinois des Sciences et Technologies vient par ailleurs de publier un rapport de 900 pages en chinois détaillant les avis de 550 experts sur les scénarios du changement climatique en Chine,
selon le New York Times. Ce document fait état de divergences entre les conseillers du gouvernement sur la date de 2030 à laquelle la Chine devra stabiliser ses émissions.
Les experts chinois auraient aussi relevé que la montée des eaux sur la côte orientale du pays était plus rapide que dans le reste du monde et pourrait atteindre 40 à 60 cm d'ici la fin du siècle,
selon le New York Times.
sources : le parisien
Les indices, que faut il faire en cas de pollution, d'où vient elle ? les sources ?
http://aqicn.org/city/france/loire/angers/beaux-arts/fr/
site intéressant pour savoir l'air de la ville est respirable ou non
Page gauche :
Petite carte pour situer Pékin
Zoom sur l'actualité Pékin une grande photo sur le nuage de pollution
petit zoom sur la maman qui garde des enfants avec les indices pollution
petit intérieur zoom sur les écoliers joint d'une photo d'enfant avec des masques
que faut il faire ? remise en question sur le monde avec la cop21
Page droite :
Antécédent de pollution en Chine et sources de pollution
Pollution à l'échelle mondiale une carte avec les points sur les villes sujettes
Tableau avec les différentes qualités d'air,
montrer l'air de Nantes
Non, Pékin n'est pas la ville la plus polluée du monde
Pollution, les 10 capitales les plus polluées de la planète
faire une carte ?
1 New Delhi (Inde) 153 microgrammes par m3
2 Karachi (Pakistan) 117 microgrammes par m3
3 Doha (Qatar) 93 microgrammes par m3
4 Kaboul (Afghanistan) 86 microgrammes par m3
5 Dacca (Bangladesh) 86 microgrammes par m3
6 Le Caire (Egypte) 73 microgrammes par m3
7 Oulan-Bator (Mongolie) 68 microgrammes par m3
8 Abou Dhabi (Emirats arabes unis) 64 microgrammes par m3
9 Katmandou (Népal) 50 microgrammes par m3
10 Accra (Ghana) 49 microgrammes par m3
Idée photos : montrer les enfants avec des masques
refaire sous illustrator le tableau des indices de pollution y mettre des petits pictos
faire une liste des pays les plus pollués avec pour titre "non Pékin n'est pas la ville la plue polluée du monde"
Les origines de cette pollution
On l'appel AIRPOCALYPSE ce phénomène de pollution de l'air qui frappe la Chine chaque année
et enveloppe les grandes villes d'un épais brouillard toxiques. Pekin, Shanghai, Harbin, Chengou et même Lhassa la capitale tibétaine
sont fortement touchés. A l'origine de ce brouillard, deux causes principales; d'abord la production
d'électricité, notamment pour chauffer la population en hiver, d'autant que 70% de l'énergie
chinoise est produite à base de charbons dans plus de 1000 centrale à travers le pays, une consommation
record qui brûle chaque année la moitié de la production mondiale. Mais il y a aussi l'explosion
du trafic automobile. En l'espace de 7 ans le nombre de voitures à tripler dans le pays,
passant de 21 millions en 2005 à 74 millions en 2011. Aujourd'huis une voiture fait son apparition
dans le parc automobile chinois toute les deux secondes. Résultat dans certaines régions, les émissions de
de monoxydes de carbones, de dioxydes de souffres, ou d'amoniaque sont en constante augmentation.
Mais ce sont surtout les particules fines qui inquiètent la population. Les plus redoutables
s'appellent PM2,5. Elles mesurent 2,5 pm, s'infiltrent dans les poumons et leur concentration bat
depuis peu tout les records. A Pékin on a pu enregistrer jusqu'à 671pg microgrammmes de ces particules
par mètres cubes d'air, à Harbin plus au nord les 1000pg ont été franchis. Ce qui signifie 40 fois plus
que le seuil de 25 microgrammes recommandés par l'organisation mondiale de la santé. Les conséquences
sont dramatiques, en 2010 la pullution extérieure aurait fait plus d'un million de mort prématurés,
en grande partie à cause de cancer du poumon. A l'échelle de la planète, une personne sur trois qui
meurt prématurément de cette pollution est chinoise. Alors, face à cette catastrophe sanitaire,
le gouvernement promêt des mesures, à Pékin, ou Shangai par exemple, le nombre de nouvelles immatricultations
est limitée à 240 000, 120 000 ou 100 000 par an. Concernant l'industrie, les autorités promettent
de réduire ces émissions les plus polluantes de 30% en 5 ans. Et pour ce qui est du charbon,
sa part dans la production d'énergie devrait passer de 70% à 65% d'ici 2017. Mais ces promesses timides,
laissent septique, car Pékin se heurte aux grandes industries et aux gouvernements locaux pour
lesquels l'amélioration de la qualité de l'air est un obstacle au dévelloppement économique.
En attendant, la Chine continue de tousser, depuis le début de votre lécture 7 chinsois sont morts prématurément
à cause de la pollution.
Moment marquant
Un jour on m'a demandé, à quel moment tout s'est arrêté ? à quel moment j'ai pu faire quelque chose qui t'a déplu ? à quel moment j'ai provoqué une distance entre nous ? Et j'ai répondu,
si ça avait été à un autre moment, dans une autre situation, si j'avais été plus jeune, si je n'avais rien connu qui soit plus fort que le mot lui même, peut-être en aurait il été autrement.
Et l'on m'a répondu, dis moi ce que je dois faire pour que tu veuille de moi, si dans une autre vie tu aurais voulu de nous.
Si j'avais su que la sincérité innocente de cette réponse engendrerait de l'espoir, me serais je tue ?
Etetage .lundi 22 août 2016, 16:24:25
si ça avait été à un autre moment, dans une autre situation, si j'avais été plus jeune, si je n'avais rien connu qui soit plus fort que le mot lui même, peut-être en aurait il été autrement.
Et l'on m'a répondu, dis moi ce que je dois faire pour que tu veuille de moi, si dans une autre vie tu aurais voulu de nous.
Si j'avais su que la sincérité innocente de cette réponse engendrerait de l'espoir, me serais je tue ?
Etetage .lundi 22 août 2016, 16:24:25
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